"Tout envoyer en l'air. Tout balancer par la fenêtre. Se boucher les oreilles, fermer les yeux, ne plus entendre ce monde qui m'oppresse. Ce monde qui crie. Ce monde qui hurle. Ce monde dont je fais partie, mais que j'aimerais quitter. Juste pour avoir la paix, rien que quelques minutes. Me sentir bien. Sans souci. Juste une poignée de secondes. Cela représentait si peu. Et ce n'était pourtant qu'un rêve idyllique qui se tenait au-dessus de moi et qui me narguait, car je ne pouvais l'atteindre."

"Les flocons dansaient dans le ciel avec lenteur dans leur valse continuelle. Se former en glace. Tomber. Atterrir. Fondre. S'évaporer. Et le cycle recommençait. Et moi ? Je ne pouvais pas comparer ma vie à un cycle. C'était un va-et-vient d'heureux moments, puis de tristesse, puis de rage, et de la tonne de sentiments que les humains peuvent ressentir suite à nos actes. "

"...je lançais déjà la boule de neige sur Shadow, un éclat de rire jaillissant avec le lancé. Un rire si chaud qu'il couvrait toute trace de froideur sur mon corps, si chaud qu'il me faisait oublier. Rire. Sourire. Oublier. Tout va bien."

"C'était l'aube d'un nouveau jour. D'un nouveau départ pour chacun. D'une lumière nouvelle. D'un nouvel espoir."

"... j'avançai avec lenteur au milieu des dizaines de tombes du cimetières. Ici reposaient les corps ou les cendres de gens qui nous avons aimé, ou à peine connu. Ils étaient tous là, leur corps plongé dans un sommeil éternel, qui se transformera en poussière. Renaître de la poussière, grandir, vieillir, mourir, finir en poussière. Tout cela était un cycle, que chaque être de cette planète était forcé de vivre."

"...je souris faiblement, là, toujours bien au chaud contre lui. J'aurais tellement voulu y rester plus longtemps, pendant l'éternité. Mais là, ça n'irait que jusqu'à l'aube d'un jour nouveau, regorgeant de surprises et d'imprévus. Une journée parmi tant d'autres, parmi toutes celles que le monde entier verrait s'éveiller au lever du soleil."

"Le soleil continuait de s'élever dans le ciel, redessinant différemment nos ombres à chaque instant. Assises par terre, nos ombres s'allongeaient par de-là les tombes, offrant de la lumière dans ce lieu si sombre où la brume s'effaçait. Un rayon de soleil. Une renaissance. Une nouvelle chance."

"J'avais l'impression de voler. D'être libre. Face contre le vide, le vent marin fouettait mon visage. Je faisais un pas, et je tombais dans les méandres de la mer. Je fermais les yeux, mes bras étaient tendus, comme si j'allais prendre mon envol. Décoller. Foncer à corps perdu vers le soleil, dans l'espoir de l'atteindre un jour sans me brûler les ailes."

"J'étais dans un autre monde. Un autre monde qui ne comprenait que lui et moi. Moi et lui. Nous. " -

"Le mensonge est certainement une des choses les plus mauvaises que la boîte des malheurs a déversée sur le monde lorsque la déesse Pandore l'a ouverte, succombant à sa méchante curiosité. Zeus s'est bien occupé de son cas et lui avait sûrement balancé une bonne paire de claques. Comme quoi, personne n'est parfait, même pas les dieux. "

(sorry pour le tour autour des plumes.. o.o)