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AuteurMessage
Christopher I. Royce
Christopher I. Royce

Modérateur, Journaliste et Chef des Loups-Garous... THE boss quoi ¬¬


Messages : 989
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MessageSujet: » | Me too !    » | Me too !  EmptySam 12 Jan - 11:21

Christopher I. Royce



» | Me too !  Sans_t11
❯ Citation : « Etre une bête à l'intérieur d'un homme. Et un homme à l'intérieur de la Bête. »
Carte d'Identitée

Christopher Ian Royce est un loup-garou. De sexe masculin il est venu au monde il y a maintenant 21 ans. Ce grand manitou préfère les femmes, bien qu'il ne soit pas aussi récalcitrant que certain de ses pairs. Pour interpréter ce personnage, tu as pris Xavier Samuel.





Une barrière blanche. Je suis né entouré d'une barrière blanche.
Mes parents étaient de jeunes gens très heureux et amoureux. Nous étions quatre avec ma petite sœur, Annabelle : une petite créature unique et fragile. Une demi-douzaine d'année séparait nos naissances respectifs. Quand nous faisions des bêtises, c'était moi que prenait le plus de réprimande et elle n'avait qu'à s'enfuir dans sa chambre. Quand nous perdions l'argent quand nous devions chercher du pain, c'était moi qui devait casser ma tirelire pour pouvoir payer quand même la boulangère. Quand nous nous racontions des histoires dans notre chambre commune au moment de dormir, c'était moi qui devait laisser ma sœur dormir. J'adorais la voir rire et se moquer de moi quand mes fesses rougissaient sous la violence de la frappe que mon père me donnait. Je me réfugiai dans sa chambre et je riais ! Nous rions si fort que nos parents revenaient avec une colère grandissante sur leur visage, mais nous savions que cette colère ne serait plus le soir à table. A mes dix ans, mes parents préparèrent une fête surprise. Tous mes amis étaient là ; la maison était rempli de petits montres au sourire moqueur et à la bouche pleine de chocolat. Nous avions fait plein de jeux, je m'amusais temps ! Et mon moment préféré dans les anniversaires vint : la distribution des cadeaux. Une nappe sur l'herbe était enfouie sous les paquets colorés et de diverses tailles. Voitures de courses miniatures, cartes de Pokémons, un beau vélo rouge tout neuf... J'avais tous ce que je voulais. Et la seule chose qui me restait était celle que je n'attendais pas. Le soir, après que tout le monde soit parti, nous devions tout ranger. Quand je pris la nappe pour la mettre à laver, je me rendis compte qu'un petit paquet n'avait pas été ouvert. Je déchirais rapidement le papier rose et violet et découvrit un petit bracelet fait de grosses perles bleues et blanches attachées pas un élastique. Je le mis et le trouvais tout de suite à sa place. Je n'avais pas d'être extralucide pour savoir qui m'avait fait cette offrande : c'était Annabelle. Le soir, elle eut droit à des éclats de rire et de nombreux bisous baveux qui lui lavèrent les joues ; et bien sur, mes parents débarquèrent encore cette nuit, peut-être pour plus de raison qu’auparavant.

Pourtant, ces humeurs parentales eurent vite disparues.
L'année suivante, nous finîmes, moi et Annabelle, importés dans une famille d'accueil où les étrangers défilaient devant nos yeux avec des expressions chagrines, remplies de pitié. Mais nous n'avions pas besoin de leur pitié, nous étions ensemble. Mes parents avaient beau être morts suite à un cambriolage qui avait mal tourné pendant que nous étions à l'école, nous nous vivions encore. Je portais toujours le petit bracelet à mon poignée et elle était toujours inondé de baisers. Nous fûmes presque aussitôt adoptés : un vieux couple stérile était tombé amoureux du sourire de ma sœur, et ne voulant pas me lâcher, ils prirent la responsabilité des deux derniers enfants de la famille Royce. Je refusais de prendre leur nom, Diault, car j'en avais déjà un. Pourquoi le changer ? Annabelle suivit mes avis et refusa aussi. Même âgées de cinq ans, nos nouveaux tuteurs le prirent en compte. Une nouvelle vie s'offrait à nous et j'étais tout disposé à la prendre.
Je passais mes quatre années suivantes aux côtés de la famille Diault, de ma sœur et d'un autre petit garçon. En effet, entre temps, le couple avait réussi à avoir un enfant, un enfant légitime. Il était grassouillet et si gâté que j'en avais la nausée. Ma sœur était toujours avec lui, elle adorait lui chanter des comptines, les toutes premières qu'elle apprenait. Moi, je n'avais même plus droit au bavardage dans les ténèbres de la nuit. Annabelle grandit encore et toujours et devait une véritable peste avec moi. J'avais beau lui offrir tout ce que je pouvais, tout ce que j'avais, cela ne suffisait plus. Pouvoir donné le biberon ou à manger à un petit monstre lui paraissait plus divertissant, plus à son niveau. J'imaginais que c'était la naissance de son instinct maternelle, ce qui caractérise une femme en fin de compte. Mais je ne pouvais plus voir ce beau tableau familial si charmant, et au finale, même moi j'y avais pas place. J'avais les mêmes cheveux qu'eux, les mêmes goûts... Avais-je été contaminé pas ce nouvel univers ? Avais-je eu tord de refuser ce nom de famille, celui qu'Annabelle désire tant à présent ?


Ces quatre années s'écoulèrent bien vite.
A quinze ans, je pris enfin l'initiative de partir. Après tout, Annabelle n'avait plus besoin de moi. Il fallait que je m'enfuis, que je prenne un autre départ. Je préparai toutes mes affaires dans un sac de sport noir et mit un jogging noir. Le noir fait ressortir les blessures ou la saleté et c'était beaucoup moins repérable dehors. Même en pleine rue, on ne fait pas attention à ceux qui sont habillés de couleurs sombres. Je posai un dernier baiser sur la joue de ma sœur endormis et passait la porte. Je n'avais pas dépassé le parc que j'entendis un hurlement. Sans comprendre ce qui arrivait, je me retournai. Je vis ma mère adoptive traverser la vitre de sa chambre au deuxième étage et s'écraser en bas. Je me précipitai vers elle, sans vraiment réfléchir. Je me penchai avant de voir une marre de sang au niveau de son cou. Sa colonne vertébrale s'était brisé sous la pression d'énormes mâchoires. La marque des dents étaient profondément imprimée sur cette chair qui paraissait si tendre. Je n'étais même pas horrifié ; je ne réalisai peut-être pas encore. Un nouveau cri déchirant retentit. Il me donna l'impression d'une décharge électrique. Je me levai en hâte et courut vers l'entrée. La porte vola en éclat et une espèce de loup surgit. J'étais trop près de ce dernier et je fus éjecté à terre. La créature me vit enfin et se jeta sur moi. Je levai le bras par réflexe et une douleur vive se diffusa dans mon bras avant de traverser tout mon corps et de passer mes lèvres sous forme de cri inarticulé. Un coup de feu retentit et mes oreilles ne captèrent plus qu'un sifflement aigu. Je n'avais jamais été si près d'une arme à feu et je compris instantanément la raison pour laquelle les tireurs mettaient des casques dans les stands de tirs. Le loup lâcha mon bras pour mobiliser ses pensées sur le tireur. C'était mon père adoptif. Je m'extirpai de dessous l'animal en rampant sur les coudes. Je me levai et scrutait les bois autour de moi. Le jour se levai mais le couvert des bois étaient encore si sombre ! La silhouette d'Annabelle se détachait nettement sur l'herbe fraîche du jardin. Je vis même Ethan – l'enfant naturel des Diault – qui s’élançait dans les bois. Il était soit fou, soit inconscient. Je pariai sur les deux hypothèses. Mais il n'allait pas condamnait ma sœur au passage. J'étais déjà en train de courir avant de me rendre compte que je m'étais mis en marche. C'était comme si mon corps savait ce qu'il fallait faire avant que mon cerveau réagisse. Je rattrapais Annabelle rapidement – elle n'avait que neuf ans – et lui prit le bras. Elle se retourna et son expression me choqua. La pâleur de son visage faisait ressortir ses yeux foncées, déjà écarquillés de terreur. Un nouveau hurlement retentit et elle lui fit écho. Elle n'avait aucune blessure apparente pourtant. Je lui pris la main et nous nous élançâmes sur la route en terre qui menait en ville. Au début, je trouvai ça bien d'être un peu écart de agglomération. Mais ça, c'était avant. Un rugissement retentit et je me retrouvai encore une fois au sol. Mes derniers éclats de conscience fut l'image d'Annabelle entrant dans la forêt et le bruit de nouveau coup de feux et je perdis connaissance.

Mon nouveau monde s'entourait de ténèbres.
J'étais dans les bois à l'aube, où les rayons du soleil n'arrivaient pas encore à percer la couche épaisse des arbres. Cela ressemblait étrangement au jour de ma transformation. J'avais fini à l'hôpital où l'on m'apprit que la famille Diault était morte, on ne me parla pas d'Annabelle mais je me doutais bien qu'elle était morte dans les bois, comme Ethan. J'avais cherché leur corps après coup, mais ne les avait jamais trouvé. Les loup-garous les avaient sûrement mangé et d'une certaine manière, je les comprenais : je ressentais cette même faim en permanence. J'étais devenu un loup-garou à mon tour. Je n'avais pas trouvé les auteurs de cette attaque, et c'est peu dire que j'avais déployé tous les moyens possibles. L'ancien chef était un vieil homme qui tenait ses membres par respect. Il était faible et n'approuvait pas mes idées de vengeance. Étais-je aussi monstrueux que ça ? Je le tuai. J'étais maintenant chef. Quel ironie avait fait de ma vie si paisible au début, un enfer pour la faim ? Je haïssais mes parents pour nous avoir forcé, Annabelle et moi, à trouver de nouveaux parents. Je haïssais la famille Diault pour avoir acheté cette si charmante maison à la périphérie. Je haïssais Ethan de s'être enfuit sans défendre ma sœur. Je haïssais Annabelle pour m'obliger à me haïr moi-même de ne pas avoir su la protéger. Mais son bracelet bleu et blanc ne s'était pas détaché de mon poignée.

J'avais vingt et un ans maintenant.
Et jamais je n'avais eu autant envie d'en démordre qu'à cet instant.




Me décrire. Voilà une chose bien ardu.
Je ne me qualifierai pas de beau, ce serait exagéré. Disons seulement que je suis bien loti. Ma grande taille et ma musculature imposante prennent le dessus face à la banalité de mon visage. L’inconvénient d'être athlétique, c'est qu'on n'est pas très souple, ce qui est mon cas d'ailleurs. Je suis incapable d’écarté mes jambes de plus d'un mètre l'une de l'autre. Les acrobaties ne sont pas des caractéristiques maîtresses chez moi. Mais passons ces détails.
Ma chevelure est châtain clair bien que cette dernière paraisse plus foncé contre ma peau si claire. Mes cheveux courts rendent mon visage plus enfantin. J'aurai aimé avoir plus de longueur, mais je ne m'entretiens pas assez pour pouvoir y prétendre. Mon visage a encore une certaine rondeur. Ces rondeurs de l'enfance n'ont pas disparu et s’accrochent à moi, ne voulant pas me donner une face d'homme. La face d'homme que je mérite. J'ai des yeux noires, créant un contraste très intéressant sur mon teint blanc. Pour le reste, j'ai le nez fin et pointu, tous comme les oreilles et la bouche pulpeuse.
Mais parlons un peu plus de ma garde-robe. Je n'aime qu'une couleur de vêtement : le noir. Je m'habille donc uniquement de cette teinte. J'ai une seule coquetterie : un petit bracelet fait de perles grises claires entoure constamment mon poignet. Un bijou familial unique qui me caractérise, dirais-je. L'unique lien que j'ai.

Je ne pense pas qu'une grande description psychique soit nécessaire puisque je me comporte comme je suis.
Aussi bête que ça peut paraître, je dis ce que je pense et pense ce que je dis. Les mensonges ne sont pas de mon ressorts, même s'il est possible que je ne dévoile pas la totale vérité. Et puis, pourquoi tromper ceux qui m'entourent puisque la vérité finira toujours par triompher ? Il leur arrivera tous le même chose : mourir. Je suis habitué au horreur que mon peuple fait et je me déclarerai presque insensible à ce genre de spectacle, suivant les personnes qui y sont victimes. C'est d'ailleurs une des raisons qui justifie ma solitude : les liens sont un signe de faiblesse pour moi. Une faiblesse que je ne peux pas me permettre. Autant que je ne crains pas de voir la mort, je n'ai pas non plus peur de la donner, j'y suis adapté. Je ne fuirai pas non plus si quelqu'un m’achève. J'ai peur de beaucoup de chose, mais pas de la mort. L'amour je le crains. Au même titre que l'amitié, c'est une lâcheté. Par conséquent, je n'approche pas plus mes camarades que les filles. J'ai de toute façon besoin de liberté. Je ne supporte pas d'être commandé, et il est fort déconseillé de le faire.
Mes yeux obscures et mes expressions impassibles dénotent un goût tout spécial pour la violence. Pas pour une violence meurtrière, certes, mais le genre de violence qui peut soulager n'importe quelle soif. Étant jeune, je me souviens seulement d'une chose en particulier : la vue du sang qui coule sur une peau clair. Cette image m'a marqué.
Cette image, je l'ai souvent adorée.


Yeah Geek Power !!!
» | Me too !  653190aav5rPseudo : Ambre, pour vous servir !
Tu as quel âge ? 17 hivers
Tu nous a trouvé où ? Je ne sais plus en vérité ! ^^ Cela fait bien trop longtemps !
Et t'en penses quoi ? A votre avis ?
T'as un autre compte ? Lequel ? Oui, ma petite Vivian
T'as pas un truc à nous dire hein ? bonjour je suis moi - Nutella Yeah c'est fresh ça 8D
Mais encore ? *o* Me voila ! texte ici.
© Never-Utopia © code réalisée par Koalz

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